@paudjateng: Modul Ajar TK 2024/2025 Kurikulum Merdeka sesuai CP 032/H/KR/2024 #modulajartk #paudjateng

PAUD Jateng

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Sunday 30 June 2024 07:08:42 GMT

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Comments

Aay Rohayati :

modul ajar sama RPP beda apa sama y

2024-08-22 15:37:55

0

raff.2.0 :

min mau dokumen kosp nya gimana cara nya

2024-08-06 02:35:35

0

🥰faith🥰 :

mau file gmn crnya

2024-07-23 14:50:01

0

Lina :

saya juga mau yg kelompok bermain

2024-07-07 13:22:00

0

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Deux mois que Yanis nous a quittés... Je suis ici, dans la maison où il a grandi, auprès de Farid et Delphine, ses parents, de Mélissa et Sarah, ses grandes sœurs, de Lounis, son petit frère. Deux mois après son départ, je suis venue être près d’eux, comme une promesse silencieuse : celle de ne pas laisser son absence tomber dans l’oubli. Ici, tout parle de lui. Chaque mur, chaque silence, chaque regard perdu. Mais surtout les souvenirs, brûlants, vivants : Yanis, si drôle, si plein de vie, toujours prêt à tendre la main, à faire rire, à remercier pour un rien. Il n’était pas de ceux qu’on oublie ; il avait cette lumière, cette générosité rare qui laissent une trace, indélébile. À douze ans, il avait pourtant connu l’impensable. Victime d’un agresseur multirécidiviste, il s’était relevé avec un courage qui force le respect. Il avait osé parler, demander de l’aide, venir à moi avec cette pudeur et cette force qui le définissaient. Yanis était un combattant, discret peut-être, mais invincible à sa manière. Et pourtant, la justice l’a abandonné. Cinq ans de condamnation pour son agresseur. Libéré après deux ans et quatre mois. Ni lui ni sa famille n’ont été informés. Personne pour leur dire que le danger était revenu, installé à trois kilomètres de leur maison. Pas un appel. Pas une lettre. Juste l’indifférence. Quand Yanis l’a appris, il n’a pas crié. Il a encaissé. En silence. Mais cette fois, c’était trop. Le 30 mars, Yanis a déposé les armes. Depuis ce jour, je me bats. Nous nous battons. Mais malgré l’évidence, malgré l’urgence, aucune proposition de loi n’a encore été déposée. Aucune réforme. Seulement le silence, encore, toujours, comme une deuxième trahison. Alors aujourd’hui, aux côtés de Farid, Delphine, Mélissa, Sarah et Lounis, je fais cette promesse : Yanis ne sera pas oublié. Nous ne cesserons pas de porter sa mémoire, sa lumière, son rire, son courage. Yanis était un battement de vie. Un éclat d’humanité que rien ne pourra effacer. Il est parti, mais il nous oblige. #LoiYaya 🕊️💙

Deux mois que Yanis nous a quittés... Je suis ici, dans la maison où il a grandi, auprès de Farid et Delphine, ses parents, de Mélissa et Sarah, ses grandes sœurs, de Lounis, son petit frère. Deux mois après son départ, je suis venue être près d’eux, comme une promesse silencieuse : celle de ne pas laisser son absence tomber dans l’oubli. Ici, tout parle de lui. Chaque mur, chaque silence, chaque regard perdu. Mais surtout les souvenirs, brûlants, vivants : Yanis, si drôle, si plein de vie, toujours prêt à tendre la main, à faire rire, à remercier pour un rien. Il n’était pas de ceux qu’on oublie ; il avait cette lumière, cette générosité rare qui laissent une trace, indélébile. À douze ans, il avait pourtant connu l’impensable. Victime d’un agresseur multirécidiviste, il s’était relevé avec un courage qui force le respect. Il avait osé parler, demander de l’aide, venir à moi avec cette pudeur et cette force qui le définissaient. Yanis était un combattant, discret peut-être, mais invincible à sa manière. Et pourtant, la justice l’a abandonné. Cinq ans de condamnation pour son agresseur. Libéré après deux ans et quatre mois. Ni lui ni sa famille n’ont été informés. Personne pour leur dire que le danger était revenu, installé à trois kilomètres de leur maison. Pas un appel. Pas une lettre. Juste l’indifférence. Quand Yanis l’a appris, il n’a pas crié. Il a encaissé. En silence. Mais cette fois, c’était trop. Le 30 mars, Yanis a déposé les armes. Depuis ce jour, je me bats. Nous nous battons. Mais malgré l’évidence, malgré l’urgence, aucune proposition de loi n’a encore été déposée. Aucune réforme. Seulement le silence, encore, toujours, comme une deuxième trahison. Alors aujourd’hui, aux côtés de Farid, Delphine, Mélissa, Sarah et Lounis, je fais cette promesse : Yanis ne sera pas oublié. Nous ne cesserons pas de porter sa mémoire, sa lumière, son rire, son courage. Yanis était un battement de vie. Un éclat d’humanité que rien ne pourra effacer. Il est parti, mais il nous oblige. #LoiYaya 🕊️💙

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