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Manifestation pour la libération de Georges Abdallah (et bien sûr pour la libération de la Palestine, du Liban, ...) Vous n'avez sûrement jamais entendu parler de ce nom, et pour cause, on ne vous l'enseigne pas à l'école. Pourtant, Georges Abdallah est un symbole de résistance, dont l'histoire demeure méconnue malgré ses décennies de combat et de sacrifice. Georges Abdallah est un militant communiste libanais qui a pris les armes contre l'occupation israélienne dès la première incursion au Liban en 1978. C'est un révolutionnaire, engagé corps et âme pour la libération de la Palestine et contre le colonialisme. La cause palestinienne devient vite la boussole de son voyage de résistant. En 1979, il co-fonde les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), une organisation communiste et anti-impérialiste, dans le contexte de la guerre au Liban. Trois ans plus tard, Israël envahit le Sud-Liban avec la complicité tacite des États-Unis. Envoyé en France pour soutenir la résistance palestinienne, il est condamné à perpétuité pour complicité d'assassinat en 1982 d'un diplomate américain et d'un fonctionnaire israélien du Mossad. Arrêté en 1984 pour détention d'armes et usage de faux papiers, aucune preuve tangible n'a jamais confirmé son implication, mais le contexte politique de l'époque lui était défavorable. Sans jamais renier ses convictions, il se déclare solidaire de la lutte et des FARL, pour qui ces actions étaient des actes de résistance armée contre une agression militaire. Lors de son procès en 1987, il déclare devant les assises : « Si le peuple ne m'a pas confié l'honneur de participer à ces actions anti-impérialistes que vous m'attribuez, au moins j'ai l'honneur d'en être accusé par votre cour et de défendre leur légitimité face à la criminelle légitimité des bourreaux. » Aujourd'hui, Georges Abdallah est toujours en prison, 40 ans après. Libérable depuis 1999, comme n'importe quel détenu, il devrait bénéficier du droit d'être libéré après avoir purgé une grande partie de sa peine. Au lieu de cela, il subit une peine de mort lente et silencieuse, devenant ainsi un prisonnier à vie de la vengeance d'État.
Manifestation pour la libération de Georges Abdallah (et bien sûr pour la libération de la Palestine, du Liban, ...) Vous n'avez sûrement jamais entendu parler de ce nom, et pour cause, on ne vous l'enseigne pas à l'école. Pourtant, Georges Abdallah est un symbole de résistance, dont l'histoire demeure méconnue malgré ses décennies de combat et de sacrifice. Georges Abdallah est un militant communiste libanais qui a pris les armes contre l'occupation israélienne dès la première incursion au Liban en 1978. C'est un révolutionnaire, engagé corps et âme pour la libération de la Palestine et contre le colonialisme. La cause palestinienne devient vite la boussole de son voyage de résistant. En 1979, il co-fonde les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), une organisation communiste et anti-impérialiste, dans le contexte de la guerre au Liban. Trois ans plus tard, Israël envahit le Sud-Liban avec la complicité tacite des États-Unis. Envoyé en France pour soutenir la résistance palestinienne, il est condamné à perpétuité pour complicité d'assassinat en 1982 d'un diplomate américain et d'un fonctionnaire israélien du Mossad. Arrêté en 1984 pour détention d'armes et usage de faux papiers, aucune preuve tangible n'a jamais confirmé son implication, mais le contexte politique de l'époque lui était défavorable. Sans jamais renier ses convictions, il se déclare solidaire de la lutte et des FARL, pour qui ces actions étaient des actes de résistance armée contre une agression militaire. Lors de son procès en 1987, il déclare devant les assises : « Si le peuple ne m'a pas confié l'honneur de participer à ces actions anti-impérialistes que vous m'attribuez, au moins j'ai l'honneur d'en être accusé par votre cour et de défendre leur légitimité face à la criminelle légitimité des bourreaux. » Aujourd'hui, Georges Abdallah est toujours en prison, 40 ans après. Libérable depuis 1999, comme n'importe quel détenu, il devrait bénéficier du droit d'être libéré après avoir purgé une grande partie de sa peine. Au lieu de cela, il subit une peine de mort lente et silencieuse, devenant ainsi un prisonnier à vie de la vengeance d'État.

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