@z.rrr3:

فهد عبدالله
فهد عبدالله
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عبده احمد حسين العامري :
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2024-12-03 04:51:06
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Lors de son audition à l’Assemblée nationale, Tariq Ramadan a livré une confrontation particulièrement tendue avec Jean Glavany, ancien ministre et figure du Parti socialiste, sur des sujets essentiels tels que la laïcité, les tensions autour de l’islam en France et les politiques d’intégration. Cette confrontation a rapidement pris une tournure très polémique, l’intellectuel suisse critiquant vivement la vision de la laïcité défendue par Glavany, qu’il considérait comme réductrice et excluante à l’égard des communautés musulmanes. Le cadre de l’audition et les premières interventions L’audition de Tariq Ramadan faisait partie d’une commission parlementaire qui se penchait sur les questions de #laïcité, de #diversité et des tensions religieuses en France, notamment autour de l’islam et des débats sur la place des minorités dans la société. Jean Glavany, défenseur acharné d’une laïcité stricte et d’un modèle républicain universaliste, a été l’un des interlocuteurs de Ramadan. Dès le début de l’échange, Glavany a posé des questions sur la conception de la laïcité de Ramadan, insistant sur la nécessité de maintenir une séparation stricte entre l’État et les religions, et sur le rôle que les #musulmans doivent jouer dans le respect des valeurs républicaines. Cependant, la réponse de Tariq Ramadan n’a pas tardé à surprendre. Il a affirmé que la vision de Glavany sur la laïcité était “réductrice” et “excluante”, et qu’elle ne correspondait pas à la réalité sociale et culturelle de la France contemporaine. Ramadan a expliqué que, selon lui, la #laïcité ne devait pas être comprise comme une forme d’hostilité ou de séparation totale entre les religions et l’État, mais plutôt comme un cadre qui permet la coexistence des croyances dans le respect mutuel. Il a estimé que le modèle défendu par Glavany ignorait les particularités culturelles et religieuses des citoyens musulmans, et qu’il contribuait à leur marginalisation. Les accusations de stigmatisation et d’islamophobie Le débat s’est intensifié lorsque Tariq Ramadan a accusé Jean Glavany de participer à une “dérive islamophobe”, en insistant sur les différences entre les communautés tout en négligeant les apports positifs des #musulmans dans la société française. Selon Ramadan, la vision de Glavany et de nombreux responsables politiques ignorait la diversité au sein de l’islam et figeait les musulmans dans un rôle de “suspects” dans la société. Il a vivement critiqué l’idée selon laquelle l’islam serait intrinsèquement incompatible avec les valeurs républicaines et a souligné que de nombreux musulmans, tout en pratiquant leur foi, respectaient pleinement les principes de la #République française. Ramadan a ainsi accusé les défenseurs d’une laïcité stricte de faire des #musulmans une cible de choix dans les débats publics, les plaçant systématiquement dans une position de défense, souvent associée à la radicalisation ou à l’islamisme. À ses yeux, ces discours alimentaient la peur et la stigmatisation, contribuant à une forme de #discrimination institutionnelle et sociale. Il a également dénoncé les politiques publiques qui, selon lui, ne parvenaient pas à intégrer les #musulmans de manière égalitaire dans la société, en leur imposant des normes culturelles qui ne tenaient pas compte de leur réalité religieuse et identitaire. La question du port du voile et de la place des femmes L’audition a également abordé la question du port du voile et de l’évolution des mentalités en matière de droits des femmes dans l’islam. Jean Glavany a exprimé des préoccupations sur les signes religieux, comme le voile, qu’il considérait comme une forme de soumission des femmes. Il a souligné que ces pratiques ne pouvaient être ignorées dans le cadre des débats sur l’égalité homme-femme, surtout en ce qui concerne la place des femmes musulmanes dans la société. Tariq Ramadan a défendu le droit des femmes à choisir leur tenue, qu’il s’agisse du voile ou d’autres formes d’expression religieuse. Il a insisté sur la liber
Lors de son audition à l’Assemblée nationale, Tariq Ramadan a livré une confrontation particulièrement tendue avec Jean Glavany, ancien ministre et figure du Parti socialiste, sur des sujets essentiels tels que la laïcité, les tensions autour de l’islam en France et les politiques d’intégration. Cette confrontation a rapidement pris une tournure très polémique, l’intellectuel suisse critiquant vivement la vision de la laïcité défendue par Glavany, qu’il considérait comme réductrice et excluante à l’égard des communautés musulmanes. Le cadre de l’audition et les premières interventions L’audition de Tariq Ramadan faisait partie d’une commission parlementaire qui se penchait sur les questions de #laïcité, de #diversité et des tensions religieuses en France, notamment autour de l’islam et des débats sur la place des minorités dans la société. Jean Glavany, défenseur acharné d’une laïcité stricte et d’un modèle républicain universaliste, a été l’un des interlocuteurs de Ramadan. Dès le début de l’échange, Glavany a posé des questions sur la conception de la laïcité de Ramadan, insistant sur la nécessité de maintenir une séparation stricte entre l’État et les religions, et sur le rôle que les #musulmans doivent jouer dans le respect des valeurs républicaines. Cependant, la réponse de Tariq Ramadan n’a pas tardé à surprendre. Il a affirmé que la vision de Glavany sur la laïcité était “réductrice” et “excluante”, et qu’elle ne correspondait pas à la réalité sociale et culturelle de la France contemporaine. Ramadan a expliqué que, selon lui, la #laïcité ne devait pas être comprise comme une forme d’hostilité ou de séparation totale entre les religions et l’État, mais plutôt comme un cadre qui permet la coexistence des croyances dans le respect mutuel. Il a estimé que le modèle défendu par Glavany ignorait les particularités culturelles et religieuses des citoyens musulmans, et qu’il contribuait à leur marginalisation. Les accusations de stigmatisation et d’islamophobie Le débat s’est intensifié lorsque Tariq Ramadan a accusé Jean Glavany de participer à une “dérive islamophobe”, en insistant sur les différences entre les communautés tout en négligeant les apports positifs des #musulmans dans la société française. Selon Ramadan, la vision de Glavany et de nombreux responsables politiques ignorait la diversité au sein de l’islam et figeait les musulmans dans un rôle de “suspects” dans la société. Il a vivement critiqué l’idée selon laquelle l’islam serait intrinsèquement incompatible avec les valeurs républicaines et a souligné que de nombreux musulmans, tout en pratiquant leur foi, respectaient pleinement les principes de la #République française. Ramadan a ainsi accusé les défenseurs d’une laïcité stricte de faire des #musulmans une cible de choix dans les débats publics, les plaçant systématiquement dans une position de défense, souvent associée à la radicalisation ou à l’islamisme. À ses yeux, ces discours alimentaient la peur et la stigmatisation, contribuant à une forme de #discrimination institutionnelle et sociale. Il a également dénoncé les politiques publiques qui, selon lui, ne parvenaient pas à intégrer les #musulmans de manière égalitaire dans la société, en leur imposant des normes culturelles qui ne tenaient pas compte de leur réalité religieuse et identitaire. La question du port du voile et de la place des femmes L’audition a également abordé la question du port du voile et de l’évolution des mentalités en matière de droits des femmes dans l’islam. Jean Glavany a exprimé des préoccupations sur les signes religieux, comme le voile, qu’il considérait comme une forme de soumission des femmes. Il a souligné que ces pratiques ne pouvaient être ignorées dans le cadre des débats sur l’égalité homme-femme, surtout en ce qui concerne la place des femmes musulmanes dans la société. Tariq Ramadan a défendu le droit des femmes à choisir leur tenue, qu’il s’agisse du voile ou d’autres formes d’expression religieuse. Il a insisté sur la liber

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