@memoire.habyarimana: En 1988, le journaliste Guy Ackermann de la RTS demande au Président Habyarimana pourquoi le Rwanda n’a toujours pas de télévision. Le Président évoque la pauvreté comme raison, mais insiste sur le fait qu'il ne regrette pas cette absence. Pour lui, la télévision doit être un outil de développement accessible à tous, et pas un luxe pour l’élite. Un rappel fort que l'égalité d'accès à l'information est essentielle. Habyarimana est un des rares chefs d'État, qui a su éviter les projets «d’éléphants blancs» (grands projets coûteux, peu utiles pour la population), tout en réalisant des infrastructures significatives pour le pays. Il a évité de s'engager dans des projets qui auraient pu profiter aux élites sans bénéfices réels pour le peuple, préférant plutôt de réaliser des infrastructures importants pour la vie quotidienne (routes, électricité, centres de santé et distribution de l'eau dans tout le pays, des stades et équipements sportifs). Ici en l’occurrence il fait allusion à l’importance du contenu qui devait être muri et adapté au contexte du pays en processus de modernisation, tenant compte du fait qu’une partie du milieu rural n’allait pas jouir d’un tel service publique car n’ayant pas encore accès à l’électricité. Par sa vision, il a laissé une fondation solide et intelligente pour la suite du développement encore observé à ce jour, ce malgré les défis politiques de son époque. La télévision nationale a finalement été inaugurée en 1992 sous sa supervision. Source: Temps présent, L’Afrique de l’espoir (RTS, 1988) #rwanda #habyarimana #juvenalhabyarimana #pourtoi

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Thursday 19 December 2024 20:13:57 GMT